top of page

Le mandala




D'où vient le mandala ?


Où que l’on porte son regard, les formes de mandala sont présentes de manière primordiale, de l’infiniment grand à l’infiniment petit. Elles sont l’expression de la force créatrice de l’univers composée de spirales : des galaxies aux orbites planétaires, des mouvements circulaires présents dans les cristaux, les flocons de neige, les fleurs aux atomes.


Les configurations en mandala sont également présentes dans les formes vivantes, révélant la géométrie sacrée de la vie : “Tous les effets de la nature ne sont que la conséquence mathématique d’un petit nombre de lois immuables.” Pierre-Simon Laplace (mathématicien et astronome français). 




Depuis l’origine des temps, les formes de mandala sont le reflet de l’harmonie du cosmos, de l’évocation profonde des modèles fondamentaux d’organisation de la vie, dans une infinie et merveilleuse diversité.

 

Les origines du mandala

 

Le cercle est depuis la nuit des temps, l’expression de la vie. S’identifiant aux cercles présents dans la nature et les cieux, les hommes vont peu à peu l’inclure dans leur vision, s’unifiant ainsi aux éléments du grand Tout, en une harmonie sacrée où chacun trouve naturellement sa place. Dès lors le cercle apparaît dans les créations des hommes. 

 

Dans toutes les cultures préhistoriques, le cercle est présent et associé à un mouvement éternel, à l’ordre cosmique du jour et de la nuit et des saisons, à l’œuf primordial. L’homme se relie ainsi à l’univers tout entier, en un surgissement du sentiment du sacré en lui.



Au cours de son évolution, le cercle devient un élément spirituel majeur notamment chez les celtes et les peuples anciens. Les mégalithes des lieux sacrés, les roues de médecines ou les calendriers formées de pierres disposées en cercle sur le sol, sont autant d’exemples qui révèlent combien par les formes circulaires l’homme accèdent à une conscience plus élevée de lui-même et de l’univers.



Les premières formes de mandalas, similaires à celles d’aujourd’hui, naissent au sein des traditions hindouistes et bouddhistes.


Le Yantra, du mot sanscrit “support” fait son apparition. Il appartient au symbolisme de la culture védique indienne et se pratique dans l’hindouisme tantrique en tissant des liens entre l’homme et le divin. Il est constitué de formes géométriques, principalement composés de carrés et de triangles. Il est l’ancêtre du mandala.





Dans le bouddhisme tibétain, le mandala est utilisé dans les pratiques de méditation sur le chemin de l’éveil. Dans le rituel du mandala, il s’agit de chercher à atteindre à nouveau ce noyau en nous, peuplé de déités.  Le mandala est dès lors le miroir d’un autre microcosme : celui de l’homme.

 

Le mandala composé d’un cercle représente la roue du Temps. Il est souvent contenu dans une enceinte carrée, représentant les portes d’accès et les points cardinaux. Le mandala met en perspective, la manifestation spatiale du monde et celle de l’intérieur de l’homme dans l’actualisation de puissances divines. Image dont la contemplation et le questionnement intérieur amène à l’illumination. 




 

Nous retrouvons les mandalas également dans les traditions occidentales chrétiennes. A l’exemple de cette abbesse du XIIe siècle, sainte Hildegarde de Bingen. Elle a dessiné des mandalas, issues de ses visions, traçant ainsi les liens sacrés qui unissent l’homme au divin. Au cœur du Moyen-Âge, les rosaces des cathédrales sont d’autres exemples de mandalas, créées par les compagnons du devoir dont la science architecturale reposait sur la connaissance de la géométrie sacrée.




Aux Amériques, les Incas ont été utilisé le mandala à des fins de calendriers astronomiques circulaires, certains datant du XVe siècle.

 

Le cercle appartient à la spiritualité des peuples anciens. Les indiens Navajos utilisent également le cercle dans des rituels de médecine à partir de mandalas créés avec du sable. Rituels aujourd’hui encore utilisés.

Par ailleurs, le capteur de rêves est l’expression des liens qui unissent l’homme à son intériorité et son inconscient.




            Enfin, au XXème siècle, le psychanalyste Carl Jung, pose le postulat du mandala comme forme archétypale universelle. Dès lors, il utilise ce médium dans le cadre de traitement thérapeutique et pour accéder à l’individuation. Pour ce faire, il utilisera la créativité de ses patients.  Le cercle sert alors de support au langage de l’inconscient et de la relation au Soi.  Carl Jung expérimentera pendant de nombreuses années cette approche et mettra au jour les bienfaits de cet outil : le mandala créatif, pour apaiser les désordres de l’être et renaître à soi en union avec notre profondeur et notre aspiration à être en harmonie avec soi.




            Dans son évocation profonde, le mandala, reflet de la plénitude du cosmos, demeure un des modèles fondamentaux d’organisation de la vie et apparaît sous les aspects les plus divers depuis l’origine des temps. 


Anne

Comentários


A Loudenot.PNG

Bonjour,
je suis Anne

Je me suis toujours engagée pour la vie, l'amour et la beauté, sous toutes ses formes, 

​Être vivante à chacun de mes pas !

Archive posts

Tags

bottom of page